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Oser dire que parfois...ça se passe bien!



L'autre jour, j’ai eu une conversation marquante avec une femme brillante, entrepreneure, CEO d’une entreprise techno.


Elle m’a dit quelque chose que je n’ai pas pu oublier :

« Tu sais, parfois, ce sont les femmes elles-mêmes qui restent sur la défensive dans leur rapport avec les hommes en entreprise. Elles anticipent le rejet, la condescendance… alors qu’elles sont, en réalité, pleinement respectées par leurs collègues masculins. »

Cette phrase m’a arrêtée.


Elle ne niait pas les inégalités. Elle ne banalisait pas les obstacles.

Mais elle soulignait une chose importante : parfois, c’est notre propre lecture du terrain qui nous garde en état d'hypervigilance, même quand le terrain a changé.


Et si certains milieux masculins étaient déjà prêts à collaborer ?

Et si, sans nous en rendre compte, on bloquait le dialogue à cause de réflexes défensifs bien ancrés ?


Cette conversation a ouvert un nouvel angle de réflexion pour moi.


Alors aujourd’hui, j’ai envie de parler de ces milieux où la collaboration homme-femme est non seulement possible, mais puissante.



Ce n’est pas le genre qui rend un milieu toxique


Un environnement de travail n’est pas toxique parce qu’il est masculin. Il l’est quand la culture qui y règne étouffe la différence, valorise la compétition malsaine, ignore les signaux faibles, et récompense les jeux de pouvoir plutôt que la contribution réelle. Qu'il soit en environnement masculin...ou féminin !


Mais j’ai aussi vu et vécu autre chose.


Des entreprises où des hommes ont été des mentors sincères.

Des collègues qui ont su dire : “Tu as raison, je n’y avais pas pensé comme ça.”

Des patrons qui ont su reconnaître qu’une équipe gagne en solidité quand la diversité devient une force stratégique, pas une case à cocher.


C’est de ces endroits-là que je veux parler aujourd’hui.

Parce qu’ils existent. Et ils méritent qu’on s’en inspire.



Repenser la dynamique : pas contre, mais avec


Ce n’est pas femmes contre hommes.

Ce n’est pas à qui aura le dernier mot.

Ce n’est pas un combat à mener le couteau entre les dents chaque jour.


Et si, au lieu de chercher à prouver qui a raison, on cherchait à construire ensemble un milieu qui fonctionne mieux pour tout le monde ?


Aux femmes, je pose ces questions :

  • Et si le changement venait aussi de ma capacité à faire confiance à des alliés ?

  • Est-ce que je laisse de la place à une forme de soutien masculin qui ne prend pas toute la place ?

  • Est-ce que je peux m’autoriser à réussir sans être sur la défensive ?


Aux hommes, je propose celles-ci :

  • Est-ce que je remarque quand une femme s’efface ou s’autocensure en réunion ?

  • Est-ce que je valorise l’intelligence émotionnelle autant que l’esprit d’analyse ?

  • Est-ce que je laisse réellement la place, ou est-ce que je la "partage" en gardant le dernier mot ?



Célébrer les alliés, amplifier les exemples


On entend souvent les récits de ce qui va mal. Et c’est nécessaire.

Mais mettre en lumière ce qui va bien permet aussi d’amplifier les comportements qu’on souhaite voir se répandre.


Alors oui, il y a des milieux masculins qui élèvent.

Des hommes qui ne cherchent pas à sauver, ni à contrôler, mais à collaborer.

Des environnements où les femmes peuvent être ambitieuses, imparfaites, brillantes, vulnérables, tout à la fois, sans avoir à s’excuser d’exister.


Et si on prenait exemple sur ces modèles-là ?



Ce que je vois en coaching


Je travaille avec des femmes qui évoluent dans des secteurs d’ingénierie, de tech, de finance…Et souvent, dans le récit, il y a cette ambivalence :

“C’est un milieu d’hommes, oui. Mais j’ai aussi rencontré des mentors incroyables.”
“C’est dur parfois… mais je sens que les choses changent. J’ai des alliés.”

Et c’est exactement cette nuance que j’aimerais qu’on explore plus.



Une invitation collective


On n’a pas besoin que les femmes deviennent comme les hommes.

On n’a pas besoin que les hommes s’effacent pour laisser de la place.

On a besoin de nouvelles dynamiques. D’équilibre. De conversations franches. Et surtout… de coopération.


Et ça, c’est l’affaire de tout le monde.

Ce n’est pas parce qu’un milieu est masculin qu’il est nécessairement oppressant. Parfois, il est en train de changer. Et c’est à nous tous de nourrir ce changement.

Envie d’explorer comment créer des dynamiques de collaboration plus saines entre femmes et hommes en entreprise ?


Je travaille avec des leaders, des équipes et des organisations qui veulent aller plus loin que la parité : vers une vraie cohérence humaine.


Prenons le temps d’un échange pour voir comment je peux t’accompagner.


Mylène

 
 
 

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