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Ose dire non (même quand ça fait mal) : ce que Michelle Obama nous révèle sur le combat intérieur



Ce n’est pas un geste de bravoure.

Pas sur le coup.

Pas quand tout en toi tremble.

Pas quand tu sens monter la peur de décevoir, de déranger, d’être seule.


Michelle Obama a dit non.

Elle n’est pas allée à l’inauguration de Trump. Et ce n’était pas pour faire un statement.


C’était parce que son corps, son esprit, son intégrité ne pouvaient pas y être.

Mais elle ne l’a pas fait dans l’euphorie de l’assurance. Elle l’a fait dans l’inconfort du doute.


Et c’est ce que je veux explorer ici.

Pas le symbole.

Le vertige intérieur.


Cette semaine j'ai écouté le balado IMO with Michelle Obama & Craig Robinson où Michelle parle de son combat intérieur pour se respecter. Je t'invite à l'écouter si ce n'est déjà fait.


Ce n’est pas facile de dire non


Ce n’est pas facile de dire non quand t’as toujours appris à faire plaisir.

Ce n’est pas facile de dire non quand tu sens les regards, les attentes, les déceptions dans l’air.

Ce n’est pas facile, surtout quand tu ne peux même pas t’expliquer clairement toi-même pourquoi ça ne passe pas. Tu sais juste que ça ne passe pas.


Michelle a raconté qu’elle a volontairement refusé de choisir une robe pour cette journée. Parce qu’elle se connaît. Parce qu’elle sait que, face à la pression, elle pourrait flancher. Parce qu’elle aussi, parfois, doute.


Et toi… quand tu sais ce que tu ne veux pas, mais que tu sens la peur monter…


  • Quelles stratégies de contournement utilises-tu pour t’éviter, pour éviter la confrontation avec ton propre non ?

  • Quand tu sens que tu ne veux pas… que fais-tu en premier ? Tu te tais ? Tu rationalises ? Tu dis oui ?



Ce que j’entends souvent en coaching c'est...


"J’avais promis, alors je suis allée."

"Je savais que ce n’était pas bon pour moi… mais je me suis sentie coupable."

"Je ne voulais pas passer pour une mal élevée."


Et derrière tout ça, ce que j’entends c’est : "Je me suis oubliée… encore une fois."


Pas parce que ces femmes manquent de force. Mais parce qu’elles ont été conditionnées à croire que leur valeur est dans leur capacité à plaire, à soutenir, à ne pas déranger.


Et parfois, le non qu’elles rêveraient de dire reste coincé dans leur gorge.

Et c’est là qu’on travaille. Ensemble.

Pas pour devenir plus dures.

Mais pour devenir plus fidèles à elles-mêmes.


Le vrai combat : entre soi et soi


Parce que ce n’est pas l’autre le plus difficile à affronter.

C’est nous.

Nos attentes.

Notre peur de décevoir.

Notre besoin de contrôle sur l’image qu’on projette.


Et ce dialogue intérieur qui ne lâche pas :

"Mais si je dis non, est-ce que je serai encore aimée ? utile ? respectée ?"


Alors on apprend à respirer à travers le doute.

À tolérer l’inconfort de ne pas être comprise.

À s’aimer même dans la dissonance.



Questions à explorer, à ton rythme


  • Quand as-tu dit oui, alors que chaque fibre de ton corps disait non ?

  • Quelle voix intérieure a pris le dessus ce jour-là ?

  • Était-ce la peur ? La loyauté ? Le réflexe de faire plaisir ?

  • Quelles conséquences imagines-tu si tu osais dire non plus souvent ?

  • Et… lesquelles te font le plus peur ?

  • Que risquerais-tu à dire non aujourd’hui ?

  • Mais surtout… que gagnerais-tu ?



Dire non, c’est parfois choisir la tempête


Ce n’est pas romantique.

Ce n’est pas toujours libérateur.

Parfois, c’est lourd. Ça isole. Ça coûte.


Mais c’est aussi là que quelque chose naît.

Un embryon de respect envers soi.

Une parcelle de puissance retrouvée.

Une respiration plus libre.

Et ce n’est pas tout de suite qu’on s’en rend compte.

Mais un jour, on se retourne… et on se rend compte qu’on n’a pas flanché.

Qu’on s’est choisie.


Et toi… quel est le non que tu n’as jamais osé dire ?

Et si aujourd’hui, c’était le début d’un dialogue nouveau entre toi et toi ?


Prête à explorer ce que ça change, quand tu te choisis ?

Si cet article a touché quelque chose en toi, je t’invite à ne pas refermer cette réflexion trop vite. Prends un instant. Relis une question. Écris. Respire.


Et si tu sens que tu as besoin d’un espace sécuritaire pour mettre des mots sur ce que tu vis et oser dire non sans t’effondrer, je t’invite à réserver une séance découverte.


On prendra ce temps, pour toi.


Mylène

 
 
 

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