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Ose partir quand il est temps

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Quand la loyauté devient un poids


Il y a des emplois qu’on porte comme une seconde peau. On y a mis nos années, notre énergie, notre cœur. On s’est levé tôt, on a dit oui à des projets difficiles, on a serré les dents quand c’était dur. Et puis, un jour, sans savoir exactement à quel moment ça a basculé, on réalise qu’on ne sourit plus en arrivant le matin. On s’acharne, on veut croire que ça va passer… mais à l’intérieur, on sait.


Rester, c’est plus simple. Partir, c’est vertigineux. Alors on s’accroche. Par loyauté, par peur, par habitude. Mais cette loyauté peut devenir une cage. Un emploi ne devrait pas être une lutte quotidienne contre soi-même.



Quand je suis restée trop longtemps


Je me revois dans certains postes où j’avais déjà compris que l’histoire était terminée. Mais je restais. Je me racontais que je devais “tenir encore un peu”, que les choses finiraient par s’arranger. Je trouvais toujours une excuse pour repousser le moment de partir : un projet à terminer, une équipe à soutenir, une situation financière à stabiliser.


En réalité, je restais parce que je ne voulais pas affronter l’inconnu. Et chaque mois de plus me coûtait un peu de confiance, un peu de santé, un peu de joie. Aujourd’hui, avec le recul, je sais que le prix de rester trop longtemps dépasse toujours celui de partir.



Les signaux que l’on n’écoute pas


Les signes sont souvent là, discrets au départ, puis insistants. Cette fatigue qui ne part pas, même après un long week-end. Ce sentiment d’étouffer dans des réunions qui n’en finissent plus. Cette voix intérieure qui, chaque dimanche soir, souffle (et parfois crie) : “Je ne veux pas y retourner.”


On se raconte que ce n’est qu’une phase. Qu’il faut attendre que le projet se termine, que le patron change, que l’équipe se stabilise. Mais quand les raisons de rester se réduisent à un chèque de paie ou à la peur de l’inconnu, c’est le signe que le travail ne nourrit plus...il épuise.


Pourquoi on reste trop longtemps


Partir, ce n’est pas qu’un geste logistique. C’est rompre un lien. C’est accepter que ce que l’on a donné ne reviendra pas, et que tout ce qui a été bâti ne nous appartient plus. On reste parce qu’on ne veut pas perdre ce que l’on a investi. Parce qu’on redoute d’avoir “tout fait ça pour rien”.


C’est l’illusion du retour sur investissement : on pense qu’en restant encore un peu, les choses finiront par changer. Mais souvent, plus on reste, plus on s’éloigne de soi.



Se donner la permission de partir


Quitter, ce n’est pas fuir. C’est se respecter. C’est reconnaître que notre énergie est précieuse et qu’elle mérite d’être investie là où elle pourra grandir. Ce n’est pas un échec, c’est une réorientation.


Se donner la permission de partir, c’est aussi accepter de traverser l’inconfort. Il y aura de l’incertitude, des nuits blanches, peut-être même du doute. Mais au milieu de tout ça, il y aura aussi un espace nouveau : celui où l’on peut enfin respirer.



Questions pour t’aider à clarifier


Si tu te reconnais dans ces lignes, prends un moment pour te poser :

  • Qu’est-ce que je perds à rester là où je suis ?

  • Qu’est-ce que je pourrais gagner en partant ?

  • Si je n’avais pas peur, que déciderais-je aujourd’hui ?

  • Qu’est-ce qui me retient vraiment ?


Ces réponses ne sont pas là pour te pousser à partir sur un coup de tête, mais pour t’aider à voir plus clair et reprendre ton pouvoir de décision.



Comment amorcer le mouvement


On n’a pas besoin de claquer la porte du jour au lendemain. On peut préparer le terrain. Mettre à jour son CV. Ouvrir des conversations discrètes. Explorer d’autres pistes, même à petits pas. L’important est de retrouver un sentiment de mouvement.


Chaque petite action est un rappel que l’on a du pouvoir. Que l’on n’est pas condamné à rester là où l’on s’éteint. Et plus on avance, plus la peur recule.



Le jour où on sait


Il y a un jour où la balance se renverse. Où la peur de rester devient plus lourde que la peur de partir. Ce jour-là, on ne demande plus la permission. On agit. Et c’est souvent après ce pas décisif que l’on réalise à quel point on se tenait soi-même en suspens.


Quitter un emploi, ce n’est pas seulement changer d’adresse professionnelle. C’est rouvrir la porte vers une vie qui nous ressemble.



Un choix qui parle de nous


Au fond, ce n’est pas une histoire de carrière. C’est une histoire de soi. Partir, c’est choisir qui on veut être. Quelqu’un qui se conforme à une situation qui ne lui convient plus, ou quelqu’un qui ose s’en créer une nouvelle.


Et si tu lis ces lignes en te reconnaissant, peut-être que ton choix est déjà fait, il attend juste que tu le dises à voix haute.



Et maintenant ?


Si tu sens que c’est le moment de tourner la page mais que la peur te retient, je peux t’aider à y voir clair, à structurer ton plan de sortie et à retrouver confiance dans tes choix.


Réserve une conversation exploratoire, un espace pour mettre des mots sur ta situation et envisager ensemble tes prochaines étapes.


Mylène

 
 
 

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